Résumé : Ce sont des signes étranges, tracés à la peinture noire sur des portes d'appartements, dans des immeubles situés d'un bout à l'autre de Paris. Une sorte de grand 4 inversé, muni de deux barres sur la branche basse. En dessous, trois lettres : CTL. A première vue, on pourrait croire à l'œuvre d'un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique. De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar-Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces accompagnées d'un paiement bien au-dessus du tarif. Un plaisantin ou un cinglé ? Certains textes sont en latin, d'autres semblent copiés dans des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Mais tous prédisent le retour d'un fléau venu du fond des âges...
Publié en 2002
Français
Editions J'ai Lu
347 pages - 6,80€
Petit + : Grand Prix des lectrices de ELLE 2002
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347 pages - 6,80€
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Tout d'abord, je dois vous expliquer un petit quelque chose. Pour mon futur cours de littérature française en licence pro - Métiers du livre, une liste d'auteurs dits "ultra-contemporains" nous était proposée et nous devions donc piocher, au choix, cinq auteurs. Sur ces cinq auteurs, nous devions lire une oeuvre de chacun d'eux, toujours au choix. Fred Vargas faisait partie de cette liste, et j'ai donc immédiatement choisi Pars vite et reviens tard qui est dans ma wishlist depuis quelques mois maintenant. Il faudra rendre compte de ces lectures à la rentrée dans un devoir écrit, et il y aura également des exposés tout au long de l'année. Mes chroniques sur les cinq livres choisis vont beaucoup m'aider à me souvenir de toutes les choses importantes que j'ai pu relever.
Pars vite et reviens tard fait partie de la saga "Adamsberg" de Fred Vargas, composée de dix tomes et centrée sur les enquêtes du commissaire Adamsberg. C'est le tome 4, mais cela ne m'a posé aucun problème d'adaptation ou de compréhension par rapport aux tomes précédents. Ça aurait d'ailleurs très bien pu être un one shot qu'il n'y aurait pas eu énormément de différences.
Dans ce tome, on fait la connaissance de Joss Le Guern, un ancien marin légèrement bourru qui exerce la profession de crieur public. Le principe : Les gens lui laissent une note dans une boîte avec une petite somme d'argent pour que cette note soit criée sur la place du quartier, et cela trois fois par jour. Déclarations d'amour, annonces quelconques, insultes, ventes ou achats, tout y passe. Jusqu'à ce que des notes étranges et incompréhensibles soient criées sur la place par Le Guern...
D'un autre côté, le commissaire Adamsberg qui vient d'être muté à la Brigade Criminelle de Paris reçoit la visite d'une jeune femme, inquiète par des sortes de tags sur les portes de son immeuble : un 4 renversé avec deux petites barres (ndlr : comme on peut voir sur la couverture du livre). Peu à peu, ces 4 vont se propager dans Paris, tout comme les annonces "spéciales" vont se faire de plus en plus souvent.
Au début de ma lecture, Adamsberg m'a paru être quelqu'un de froid, de mou et très je-m'en-foutiste. J'ai nettement préféré le lieutenant Danglard, plus ou moins proche d'Adamsberg, plus terre à terre parfois, plus simple, même si un peu cliché sur certains points : le flic divorcé de sa femme, qui a sombré dans la déprime et noyant ses peines dans l'alcool. Bon. Mais au fur et à mesure, on s'attache à Adamsberg, à son côté très posé, très "je cache bien mon jeu mais je suis sensible au fond". Et même si c'estun peu un con au niveau relationnel, je l'ai bien aimé.
Fred Vargas a choisi d'utiliser une écriture très orale dans son récit, très actuelle, où on retrouve de l'argot parisien et même marseillais : le fameux "collègue" ponctué à chaque bout de phrase de la part de Masséna, un confrère policier. L'auteure connait son sujet sur le bout des doigts, elle décrit les villes avec beaucoup de précision, les rues, les lieux importants sont cités, et ça apporte beaucoup au récit. Quant-à ce "fléau" dont la quatrième de couverture parle, je ne peux malheureusement pas vous dévoiler ce que c'est sans vous spoiler. Si toutefois vous voulez savoir de quoi il s'agit, je vous invite à surligner juste ici : il s'agit de la Peste qui a sévit plusieurs fois en France. Beaucoup de recherches ont été faites par Fred Vargas à ce sujet, tant au niveau des dates, des données statistiques, qu'au niveau des "légendes urbaines" que l'on pense vraies encore maintenant. Dans cette histoire est mêlé vie actuelle et faits historiques, et c'est fait avec brio.
Derrière tout ça se cache un drame auquel je ne m'attendais absolument pas, un événement violent et qui m'a véritablement choquée, de par la chose elle-même mais aussi car je ne m'attendais pas à trouver ce genre de choses dans ce livre.
Cette première lecture obligatoire aura été une superbe découverte. Je lirai très certainement le début des aventures d'Adamsberg avec grand plaisir !
Dans ce tome, on fait la connaissance de Joss Le Guern, un ancien marin légèrement bourru qui exerce la profession de crieur public. Le principe : Les gens lui laissent une note dans une boîte avec une petite somme d'argent pour que cette note soit criée sur la place du quartier, et cela trois fois par jour. Déclarations d'amour, annonces quelconques, insultes, ventes ou achats, tout y passe. Jusqu'à ce que des notes étranges et incompréhensibles soient criées sur la place par Le Guern...
D'un autre côté, le commissaire Adamsberg qui vient d'être muté à la Brigade Criminelle de Paris reçoit la visite d'une jeune femme, inquiète par des sortes de tags sur les portes de son immeuble : un 4 renversé avec deux petites barres (ndlr : comme on peut voir sur la couverture du livre). Peu à peu, ces 4 vont se propager dans Paris, tout comme les annonces "spéciales" vont se faire de plus en plus souvent.
Au début de ma lecture, Adamsberg m'a paru être quelqu'un de froid, de mou et très je-m'en-foutiste. J'ai nettement préféré le lieutenant Danglard, plus ou moins proche d'Adamsberg, plus terre à terre parfois, plus simple, même si un peu cliché sur certains points : le flic divorcé de sa femme, qui a sombré dans la déprime et noyant ses peines dans l'alcool. Bon. Mais au fur et à mesure, on s'attache à Adamsberg, à son côté très posé, très "je cache bien mon jeu mais je suis sensible au fond". Et même si c'est
Fred Vargas a choisi d'utiliser une écriture très orale dans son récit, très actuelle, où on retrouve de l'argot parisien et même marseillais : le fameux "collègue" ponctué à chaque bout de phrase de la part de Masséna, un confrère policier. L'auteure connait son sujet sur le bout des doigts, elle décrit les villes avec beaucoup de précision, les rues, les lieux importants sont cités, et ça apporte beaucoup au récit. Quant-à ce "fléau" dont la quatrième de couverture parle, je ne peux malheureusement pas vous dévoiler ce que c'est sans vous spoiler. Si toutefois vous voulez savoir de quoi il s'agit, je vous invite à surligner juste ici : il s'agit de la Peste qui a sévit plusieurs fois en France. Beaucoup de recherches ont été faites par Fred Vargas à ce sujet, tant au niveau des dates, des données statistiques, qu'au niveau des "légendes urbaines" que l'on pense vraies encore maintenant. Dans cette histoire est mêlé vie actuelle et faits historiques, et c'est fait avec brio.
Derrière tout ça se cache un drame auquel je ne m'attendais absolument pas, un événement violent et qui m'a véritablement choquée, de par la chose elle-même mais aussi car je ne m'attendais pas à trouver ce genre de choses dans ce livre.
Cette première lecture obligatoire aura été une superbe découverte. Je lirai très certainement le début des aventures d'Adamsberg avec grand plaisir !
Ma note : *****
Je garde un très bon souvenir de ce livre (^-^)
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